COMMUN’ACTION vous invite à la découverte d’une ville soucieuse de prendre plus et mieux soin de ses habitants et de notre planète. Les initiatives de végétalisation à Montrouge visent à créer une ville plus verte, plus agréable à vivre et plus respectueuse de l’environnement. Les projets en cours et à venir démontrent l’engagement de la municipalité à intégrer la nature dans l’espace urbain, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents.
Avec “Commun’Action”, nous inaugurons une nouvelle formule qui vous fera passer des Pyramides de Port-Marly au temps du Crétacé inférieur (à environ 600 mètres sous terre) puis devant un foyer de plus de 800 degrés produisant une chaleur sylvestre et décarbonée. A l’issue de la ronde présentant le mixe énergétique innovant de Saint-Germain-en-Laye, vous serez invités à venir voir, visiter, échanger et partager un moment de convivialité. En Amont, quelques explications.
Disposer d’une énergie locale, abondante et décarbonée, c’est le pari réussi de Saint-Germain-en-Laye. Biomasse et géothermie se combinent sur un même site, en bordure de ville dans le quartier Pereire, pour fournir du l’eau chaude sanitaire et du chauffage aux bâtiments collectifs d’une commune déterminée à jouer sa partition dans le concert de la lutte contre le réchauffement climatique. Les explications de Mark Venus, adjoint au maire délégué aux affaires économiques.
Non seulement sa température de 28 % participe à l’approvisionnement du réseau de chaleur, mais encore sa pureté exceptionnelle nous permet de fournir aux habitants un tiers de l’eau potable qui leur est nécessaire. Ayant percolé durant des siècles au travers des strates géologiques qui la surplombent et bien protégée des pollutions de surface, cette ressource naturelle est d’une très grande pureté. Seul bémol, sa teneur en fer légèrement supérieure aux normes en vigueur pour la consommation d’eau potable et qui nécessite donc une opération, simple et peu onéreuse in fine, de déferrisation. L’Etat considérant cette nappe comme une réserve stratégique à préserver au cas où seraient compromises les autres ressources en eau de la région, les volumes annuels de prélèvement sont strictement encadrés et les autorisations de forer délivrées plus que parcimonieusement. Aujourd’hui, loin de nous arrêter en si bon chemin, ce que nous préparons et fait l’objet de toutes nos attentions, c’est le projet d’exploiter l’aquifère du Dogger. Impropre à la consommation et située autour de 1500 mètres de profondeur, cette aquifère contient une eau d’une température pouvant atteindre 60 °C dans notre secteur.
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