“ Le lien avec mes concitoyens comme moteur et motivation”

“Epônois depuis plus de vingt ans maintenant et engagé au conseil municipal depuis 10 ans, je suis le directeur des bases de loisirs des Boucles de seine et aussi l’heureux père de trois enfants et grand-père de deux petits enfants. C’est justement pour l’épanouissement des membres de ma famille que je me suis installé il y a 20 ans à Epône, petite ville à la campagne naviguant harmonieusement entre nature et modernité, et c’est pour que mes concitoyens continuent à bénéficier de cet environnement d’exception que je me suis engagé en 2014 aux côtés de Guy Muller.

La délégation Education et Jeunesse que je lui avais demandée et qui m’a été accordée me tenait particulièrement à cœur puisque mes trois enfants ont suivi toute leur scolarité, dans les écoles et accueils périscolaires de la commune. Ces dix années passées au sein du Conseil Municipal m’ont beaucoup apporté à tous points de vue et ont enrichi mon expérience de gestion des projets, de coordination des équipes tout en restant à l’écoute des usagers à la tête des bases de loisirs. Bien entendu mener de concert vie de famille, mandat électif et vie professionnelle n’a rien d’une sinécure et je sais combien je peux remercier mon épouse pour sa compréhension et son soutien à mes engagements. Dans cette nouvelle aventure de maire qui s’écrit depuis septembre 2023, je sais aussi combien il importe de pouvoir compter sur le soutien et l’expertise des membres de l’équipe municipale et des compétences des agents de la ville attachés à rendre un service public performant et de qualité. Seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin.

Concerter, échanger, expliquer

Dans l’exercice du mandat municipal, je crois qu’il faut être passionné par le service du bien commun et également motivé par le souci de mener à bien des projets de longue haleine en équipe. Pour ce qui me concerne, c’est cela et aussi et surtout la proximité et l’échange très fréquent avec les Épônois qui font de moi aujourd’hui un maire enthousiaste et heureux. Je tire mon énergie dans les liens que j’entretiens avec mes concitoyens. A mon sens, c’est dans la concertation et dans la plus grande transparence que l’on peut concrètement faire avancer les choses, au bénéfice d’une meilleure qualité de vie pour tous. Alors certes, nous savons que les contraintes budgétaires pèsent de plus en plus sur notre capacité à répondre favorablement à des attentes et des besoins qui, eux, ne baissent pas, ni en quantité ni en diversité (familles, seniors, associations...). Dans ce contexte complexe, la consultation régulière et l’information honnête des habitants me semble plus que nécessaire.

A cette fin, depuis un an et demi, nous avons lancé des consultations citoyennes participatives sur des thèmes aussi variés et importants que le développement durable, le bien vieillir et l’obtention du label “Ville amie des ainés”, la modification du PLUi ou encore l’ouverture de notre “Place des Services”.
La mise en ligne de sondages nous permet de recueillir l’avis des Épônois sur l’aménagement et les équipements comme par exemple les aires de jeux. Par ailleurs, le 2 juin, nous avons lancé la première édition d’un événement festif de proximité « l’Escale citoyenne ». Organisée dans le jardin du centre culturel et du parc du Château autour d’un pique-nique républicain, les Epônoises et les Epônois ont pu rencontrer et échanger avec les élus et chefs de service sur les actions et projets de ville.

In fine, si je devais nommer le maître-mot de ce qui guide ma relation avec les habitants et inspire mon mandat, c’est la confiance. Quelle que soit la réponse que nous apportons aux requêtes des uns et des autres, positive ou négative, j’estime qu’il importe de toujours expliquer en détails le bien-fondé de cette réponse. Je privilégie la relation de proximité et de rencontre dans les quartiers ou en mairie plutôt que les annonces par communiqués. C’est en tous cas ainsi que je conçois mon rôle de maire, au service de l’ambition que j’ai en partage avec les autres élus : rendre ma ville toujours plus vivante, plus solidaire et résolument tournée vers l’avenir.

Figure en bonne place, au nombre des projets que nous portons pour une meilleure qualité de vie, l’élargissement de l’offre médicale. Récemment nous avons inauguré une cabine de télémédecine et allons faire sortir de terre notre maison médicale, qui devrait ouvrir fin 2025. Si d’aventure, des médecins ou futurs médecins nous lisent qu’ils sachent que nous sommes prêts à les accueillir chaleureusement, dans d’excellentes conditions et dans un cadre de vie privilégié. Ce projet, comme beaucoup d’autres, nous n’aurions pas pu le porter sans les partenaires précieux de la commune que sont la Communauté Urbaine, le Département, la Région et l’Etat. Il en va de même pour la redynamisation de notre centre-ville, un travail de très longue haleine qui bénéficie du soutien non négligeable, financier et technique, de l’Etat dans le cadre du programme “Petites villes de demain”. Je pense aussi à la participation de la Région dans le développement de notre politique en faveur de la pratique du sport, la création d’un city-stade notamment. Les partenaires privés ne sont pas en reste, en particulier quand il s’agit de sponsoriser certains évènements festifs de la ville.

Si le développement des activités et services nous tient à cœur, nous n’en oublions pas pour autant la protection de notre patrimoine historique et naturel que nous avons mis en valeur via la création de parcours de découverte. Nous avons rénové des trésors épônois comme le temple de David, plus ancien temple maçonnique de France et symbole de l’amitié franco-américaine. Nous portons également un soin tout particulier à notre église du XIIème siècle dont nous avons fait restaurer le magnifique orgue Cavaillé-Coll. Autour de cette église, la vieille ville est parcourue de rues étroites rendant malaisé un stationnement que nous avons voulu simplifier en lançant très bientôt une application identifiant les places libres et proposant un itinéraire pour s’y rendre. Transports encore, l’arrivée prochaine de la ligne Eole et, avec elle, de nouvelles populations nous mobilise pour l’accueil de nouvelles populations, sans pour autant renoncer à la préservation de notre qualité de vie comme à la maîtrise de notre identité architecturale. In fine, le mandat municipal a quelque chose d’un numéro d’équilibriste. Il nous faut tenir les deux bouts de la chaine : innover et préserver ; protéger notre patrimoine et dessiner l’avenir.

Chaque maire cependant, doit relever des défis propres à sa collectivité et, pour notre part, c’est celui de l’unité territoriale de la commune. En effet, trois quartiers distincts composent la commune : le centre-bourg, Velannes (situé à 1,5 km du centre-ville au milieu des cultures maraîchères et céréalières) et Élisabethville, séparé des autres par le passage de l’A13. Peuplée initialement en majorité d’employés de l’usine voisine de Renaut-Flins, la zone résidentielle d’Élisabethville s’est enrichie ces dernières années (plus encore depuis la crise Covid) de l’arrivée de nombreuses familles et donc d’écoliers. Chaque quartier a son propre dynamisme mais comment créer du lien entre eux, comment faire en sorte qu’aucun d’entre eux ne se sente déconsidéré ou lésé par rapport aux autres ? Pour ce faire, tous les événements sont communiqués sur l’ensemble de la ville et les élus se déplacent dans tous les quartiers à l’occasion d’animations qui s’y déroulent. Si la cohésion territoriale nous importe, celle entre les générations nous occupe également.

A l’écoute des plus de 65 ans, nous avons le 3 octobre dernier partagé publiquement les résultats des échanges, idées et propositions recueillies au cours de la phase de consultation "Ville Amie des Aînés "lancée en avril dernier. Aménagement urbains, aides à la mobilité, activités de groupe, newsletters dédiées, réserve citoyenne de jeunes retraités...les réalisations et les pistes de travail ne manquent pas.

Et puis, pour les jeunes familles, inquiètes à de multiples égards pour leur pouvoir d’achat, nous mettons en place en ce mois de novembre une mesure forte, à savoir les repas de la cantine à 1 euro pour tous ceux dont le quotient familial de la CAF est inférieur à 1 000 euros. Grâce à la compensation de l’État, nous allons plus loin encore en diminuant globalement le coût du repas pour toutes les familles. C’est notamment en favorisant ce genre de mesures profitables aux Epônois que je suis heureux tous les matins de me lever et de savoir que je vais œuvrer au service de mes concitoyens et du bien commun. Enfin, encore une fois, je voudrais souligner que, Dieu merci, le maire n’est pas seul à se mobiliser pour les habitants et, tout récemment, confrontés aux dégâts causés par la tempête Kirk, nous avons pu compter sur la réactivité remarquable de notre nouveau sous-préfet et la reconnaissance rapide de l’état de catastrophe naturelle pour Epône. Nous avons certes quantité de raisons de nous plaindre ici et là de l’Etat mais sachons tout de même nous réjouir quand ses services répondent à la fois vite et bien !”